J'ai testé.... Secousses dans la brousse : le cours de danse africaine
En Tunisie, je n'ai pas trouvé le temps de faire plus de 4-5 cours de danse orientale en presque 2 ans (ben mince alors, c'est fichu pour la danse du ventre sensuelle devant mon homme béat d'admiration !). Du coup, je me suis inscrite au tout nouveau cours de danse africaine hebdomadaire du centre social de Claix. A priori, rien à voir. Mais au moins c'est le même continent ! Et puis, ça sent bon le soleil, les djembés, alors pourquoi pas ?
Rien à voir non plus avec le rock N' roll des années 50, ma "spécialité" depuis mes lointaines années étudiantes (quand les p'tites nanas de pharma de Chatenay-Malabry débarquaient en force au cours de danse des p'tits gars de l'école Centrale à Sceaux... et non, j'entends déjà les mauvaises langues, ce n'était pas pour mettre le grappin sur un futur gros compte en banque sur pattes !).
Alors, à quoi donc ressemble un cours de danse africaine ?... A du bruit et de la sueur !
Pour nous, des percussionistes jouant en direct live et Nathalie la prof increvable animent ce cours. Ils font partis de l'association "Repercussion" : c'est là.
Au premier cours, au milieu des débutantes, on remarque immédiatement des "anciennes". Petit jeu : comment reconnaître celles-ci à coup sur ? Et bien, elles au moins, elles ont le bon look ! Cheveux tressés d'une multitude de longues nattes, pieds nus, et un sarouel ou un pantalon léger et large. C'est que nous autres les novices, qui sommes arrivées avec notre tenue style "salle de gym" (voir même en jean's !) et nos basquets, nous ne sommes pas encore vraiment dans le jus !
Pour commencer, échauffement. Et que je tourne le cou, les bras, les chevilles, et que je saute sur place, etc. Très tonique déjà !
Ensuite... et bien c'est moins simple que ça en a l'air ! Car avant même de commencer à essayer de faire 3 pas, il faut déjà arriver à capter le truc de "l'appel". En effet, il y a un code à respecter, hééééééééé oui ! : les musiciens commencent, et pour nous, interdiction absolument formelle de s'élancer avant que l'un d'eux n'ait joué le fameux "appel" ! C'est un schéma rythmique qui indique le début de la danse. Et ça, et bien ça n'a l'air de rien, mais au début, on a beau se concentrer, on ne le distingue pas ! Et histoire d'en rajouter une couche, il y a de nouveau l'appel quand on change de mouvement, et aussi quand la danse doit se terminer !
Une fois le bidule plus ou moins bien intégré, nous apprenons un ou deux mouvements, vraiment sympas faits par Nathalie et les "pros". Et plutôt du genre "hippotame qui veut imiter la gazelle" pour nous autres les nouvelles ! Mais pas grave, même si les bras ne sont pas toujours synchros avec les jambes, ni les jambes avec le rythme, les musiciens très cools n'arrêtent pas de nous applaudir (merci, merci ! On en a besoin pour virer nos complexes !)
Le cours se termine par une longue séance d'étirements-détente (mmmmmmmmmmmmmmh trop bon pour faire un peu descendre l'adrénaline accumulée pendant plus d'une heure !). Et aussi par une grande frustration de ne pas déjà maîtriser tous les mouvements et d'être donc incapable dès maintenant de danser à fond au rythme endiablé des djembés et des chants (vivement le cours suivant!) !!